Après le coup de force réalisé par les ados en s’attaquant à l’un des hauts lieux du Pouvoir, le mieux est de fuir pour mieux revenir…
C’est cette option que prennent les jeunes en décidant de s’enfoncer dans le Mur à bord de leurs aéroglisseurs.
A leur retour à Taÿfa, les choses ont bien changé. Combien de temps le Mur les a-t-il réellement retenus ?
Si l’enceinte de protection a été considérablement modifiée pendant leur absence, la pensée a également fait son chemin. Lorsque certains parlent de Résistance, d’autres, parmi les plus âgés , y opposent le terrorisme. Se défendre c’est se résigner, accepter de vivre comme des rats. Attaquer l’ennemi, c’est le combattre sur son terrain, rester debout. La paroi entre les deux est ténue dès lors qu’on se sait acculé et le choix des chemins sera à l’origine de la scission du noyau de Taÿfa.
En parallèle de ce snow-movie qui file à 200 à l’heure, le récit met en évidence une société qui force un jour ou l’autre chacun de nous à faire des choix et parfois à basculer dans des mondes vers lesquels il n’aurait jamais pensé aller auparavant. « On ne nait pas terroriste, Iwan, on le devient ». C’est en ces mots que l’évoque Vlad. Deux méthodes pour une quête unique de la Liberté.
U
ne histoire, qui même si elle appartient en grande partie à l’anticipation, n’en tire pas moins sa source de l’actualité. Sans vouloir donner une réponse aux cruels évènements qui en ont fait, en font et en referont sans doute ses gros titres, sans vouloir juger, elle y fait référence et pousse ados comme adultes à la réflexion.